Depuis quelques années, nous sommes abrutis par des campagnes du genre #balancetonporc ou #MeToo, toutes orchestrées par des minorités activistes. Elles sont venues s’ajouter aux campagnes racialistes récurrentes mises en scène par la «diversité» avec la complicité de l’islamo-gauchisme. Dernière en date, la campagne «Black Lives Matter» dont les retentissements se sont propagés jusque dans le moindre club sportif de France. Et comme si cela ne suffisait pas, on nous tanne maintenant avec des affaires d’incestes et de viols évidemment prétextes à de nouvelles croisades.

Une constante cependant relie ces offensives : le mâle blanc toujours responsable de tous les maux. Il est, en ces temps de ferveur « progressiste », le chien galeux à abattre. Nos féministes guerrières voudraient bien le voir socialement réduit à néant. Elles rêvent d’un monde d’Amazones toutes puissantes se reproduisant sélectivement grâce à la Procréation médicale assistée (PMA) et la Gestation par autrui (GPA) devenues les seuls modes autorisés, le mâle étant restreint à un simple fournisseur de sperme… En attendant le clonage.

Derrière ces féministes conquérantes, se cachent les puissants lobbies LGBT et autres tenants de la théorie du genre, cette folie furieuse importée des USA. Dans ce pays, le mariage entre trois hommes ne pose plus de problème et changer de sexe est devenu une mode. En Californie, une affaire de ménage à trois fait le buzz depuis que l’un des hommes du « trouple » (néologisme pour « couple à trois ») publie un livre intitulé « Three dads and a baby » (Trois papas et un bébé).

Car, les homosexuels ont voulu repousser les limites de l’absurde en achetant un bébé conçu par GPA ! Et la loi a consenti à s’adapter à cette insulte faite à la nature puisque ce ménage improbable a réussi à faire établir un acte de naissance où les trois « parents » sont mentionnés. Alors que la polygamie reste un délit dans certains États, la Californie entérine la famille multi-paternelle sans mère. On imagine les dégâts psychologiques potentiels pour la pauvre petite fille otage de ces idéologues de la reconstruction sociale.

Dysphorie de genre

Autre tendance venue d’outre-Atlantique ayant le vent en poupe : la «dysphorie de genre». Adoptée chez nous, elle fait figure de bouleversement sociétal majeur. Les médias se sont emparés du sujet pour normaliser le phénomène. Ils rapportent, à l’envie, des histoires d’enfants ne se sentant pas à l’aise avec leur sexe biologique et voulant changer de genre. Et les reportages s’enchaînent allègrement : on a eu droit au documentaire de Sébastien Lifshitz sur Arte, « Petite Fille », celui de Sept à huit, « Le Combat des enfants transgenres », ou encore celui d’Envoyé spécial, « La Nouvelle Vie de Stella et Alex ». On n’hésite pas un instant, au nom de l’éveil « nécessaire » des mentalités, à exposer ces enfants à la curiosité du public. Alors qu’on se préoccupe de définir l’âge du non-consentement sexuel des mineurs, on se moque de savoir si des enfants de 7 ou 8 ans (ceux des reportages) ont la maturité nécessaire pour poser des choix irréversibles aux conséquences d’une gravité extrême. Cette folie du «gender» a également conquis la Grande Bretagne où on découvre que les mineurs de moins de 16 ans peuvent se procurer, sans autorisation parentale, des médicaments sur Internet pour changer de sexe. Le Telegraph a montré que la compagnie privée GenderGP avait déjà prescrit, à l’insu des parents, des hormones à des enfants de 12 ans et des bloqueurs de puberté à des enfants de 10 ans !

Le matraquage est devenu incessant. Le bourrage de crânes continu. Il faut, dès le plus jeune âge, saper la conscience de soi, démolir tous les schémas établis, pour convaincre les jeunes que le genre est une construction sociale et que se sentir homme ou femme est devenu incongru. Aussi, la promotion de l’égalité des genres s’impose partout, depuis les jouets «dégenrés» jusqu’aux contes pour enfants réécrits en passant par la débaptisation des mascottes Monsieur Patate, célébrité de la marque Hasbro, s’appelle à présent Tête de patate. Ou les vêtements unisexes. On avait vu la mode depuis longtemps passer à l’androgynie, aujourd’hui, elle revendique ouvertement vouloir « se libérer des codes de genre ».

Quant à la presse, elle s’est engouffrée dans le créneau qu’elle entrevoit « porteur ». De nouveaux magazines voient le jour comme Milk que décortique la chroniqueuse Marie Delarue : « Très nouvelle famille, avec de très beaux enfants et des pages mode qui leur sont presque exclusivement consacrées. Des enfants parfaitement neutres avec des vêtements “pour tous”. Un magazine qui interroge : «À quel âge se genre-t-on et est-il capital de le faire ?» Et qui se charge d’apporter la réponse, bien sûr, expliquant par ailleurs que les genres sont multiples et divers. Si, si ! Le plus scandaleux, c’est que des parents élevant déjà leur bébé dans l’indistinction sont fiers d’exposer leur petit ange dans le magazine. « Pauvre gosse ! » soupire Marie Delarue.

Chez nous, la folie du « gender » a pénétré l’Éducation nationale depuis une dizaine d’années déjà à travers les programmes et les manuels scolaires et ne cesse de s’étendre à tous les pans de la société. Le bourrage de crâne vise essentiellement à la « déconstruction des stéréotypes de genre » avec, en point de mire, l’effacement de la famille traditionnelle. Le mariage pour tous a été un pas décisif vers cet objectif.

Les partis politiques, la France Insoumise en tête, en ont fait un de leurs chevaux de bataille et réclament de plus en plus fort la suppression de la mention du sexe à l’état civil, la jugeant, comme la députée Obono, « très oppressante et oppressive ». L’utopie de la théorie du « gender » née des fantasmes des LGBT gagne du terrain partout dans le monde. Les porte-drapeaux, comme Judith Butler, prétendent que la société doit se féminiser et que les femmes doivent aller jusqu’à refuser la pénétration sexuelle, même pour la procréation, car il s’agit d’un acte de domination de la part des hommes. On en est là !

Nous sommes entrés dans une civilisation du virtuel, qui a perdu les sens de la réalité. Une virtualité qui s’exprime par le possible et non le réel, le processus et non le fond, le changement et non la stabilité, la potentialité et non le contrat. L’individu se construit désormais un sentiment de toute-puissance, un monde de rêve où il aurait en permanence accès à tous les choix. La maternité, la famille traditionnelle sont réduites à des mythes dépassés et l’habilitation de la femme devient le rêve à conquérir. Il faut à tout prix tuer le père et déconstruire l’idée de la mère.

Source : https://www.nice-provence.info/2021/03/05/tu-seras-ni-homme-ni-femme-mon-enfant/