« Ensemble, nous avons réussi à faire adopter une loi très importante pour protéger les enfants » … Avec 180 voix Pour (57 %), et 136 voix Contre (43 %), le Sénat vient de voter la loi sur la prise en charge des mineurs en questionnement de genre !

Sophie Audugé, SOS Éducation

L’adoption de cette loi, c’est le résultat du travail très important que nous avons mené depuis la publication par Jean-Michel Blanquer d’une circulaire institutionnalisant l’idéologie du genre dans l’École, le 29 septembre 2021. Et c’est la preuve qu’avec une grande mobilisation citoyenne et beaucoup de volonté, nous pouvons faire bouger les lignes dans l’intérêt des enfants !

Pour aboutir à cette loi, nous avons notamment publié une note de synthèse très détaillée sur les dangers de l’activisme transaffirmatif sur les jeunes ; organisé une visioconférence avec des experts ; réalisé plus de 30 interventions dans les médias pour sensibiliser le grand public aux risques des transitions de genre trop rapides chez les mineurs ; lancé la pétition NON à l’idéologie transgenre à l’École, qui a rassemblé plus de 56 000 signataires ; été reçus plusieurs fois au Sénat pour présenter nos travaux et demander qu’un groupe de travail soit mis en place, afin de transmettre les retours d’expériences acquis depuis une dizaine d’années par les plus grands spécialistes mondiaux sur le sujet !

Un travail de longue haleine, en lien avec des experts, pour décrypter l’angoisse du questionnement de genre chez les mineurs, évaluer les risques, recueillir des données probantes et aboutir aux conclusions suivantes :

NON, l’activisme des idéologues du genre dans les écoles n’est pas au service de l’inclusion, et n’est pas dans l’intérêt supérieur des enfants.

NON, le questionnement de genre n’est pas un état dont les spécialistes peuvent être sûrs de la persistance, sauf cas rares.

OUI, le questionnement de genre masque souvent une angoisse de sexuation pubertaire, qui ne nécessite pas de traitements lourds engageant la vie future des jeunes.

OUI, nous devons protéger les mineurs de traitements expérimentaux et dangereux réalisés trop rapidement, qui n’apaiseront pas leurs questionnements identitaires propres au bouleversement pubertaire.

Le mercredi 29 mai sur France Info, au moment même où se déroulaient les votes du projet de loi au Sénat, j’ai débattu au milieu de la nuit avec Anaïs Perrin-Prevelle, directrice de l’association OUTrans. Une intervention trop courte, trop rapide, qui se termine sans que je puisse répondre aux mensonges proférés sur les traitements faits sur les enfants.

Car tout le problème est là : les militants les plus véhéments sont des adultes qui ont fait très tard leur démarche de changement de genre, et parfois de chirurgie sexuelle. Ils étaient adultes, ils avaient fait leur vie, ils avaient eu des expériences et une vie sexuelle, et pour certains, ils avaient fondé une famille, eu des enfants… Ils avaient eu le temps de bien mûrir leur décision, ils ne l’ont pas prise dans cette période de vulnérabilité et de bouleversement identitaire qu’est la puberté. Ils ont eu tout ce que n’auront pas les enfants qu’ils veulent engager dans une transition rapide, avant et pendant leur puberté.

Ce que nous condamnons, c’est cette incohérence entre ce qu’ils ont eu et ce dont ils veulent priver les enfants en doute identitaire et en questionnement de genre. Ces enfants n’auront plus le choix, le cocktail bloqueurs de puberté et hormones croisées va les enfermer dans la maturité psychique et physiologique d’enfants prépubères, qui seront anorgasmiques et stériles, en plus des autres effets secondaires sur leur santé psychique et physique.

Au cours de cette émission, j’ai pu rappeler quelques données scientifiques dont nous disposons sur la transition pédiatrique, c’est-à-dire le processus de transition par médicaments d’enfants, et les effets des bloqueurs de puberté.

Je vous invite à visionner ce débat animé, qui s’est déroulé en direct alors qu’au Sénat, les parlementaires passaient au vote de la loi : https://soseducation.org/transidentite-mineurs-victoire-senat

Source : www.soseducation.org

En accord avec ce thème, commandez le Bulletin d’information « Les enfants ‹ transgenres › auprès de Futur CH : https://www.futur-ch.ch/bulletins-dinformation/