L’office fédéral de la statistique vient d’annoncer une légère baisse du nombre des IVG en 2012. En effet, on observe qu’il y a exactement 247 bébés qui ont échappé à l’avortement par rapport à 2011. Choisir la Vie se réjouit de cette avancée, mais le travail est encore colossal. En effet, l’IVG a encore tué 10’853 enfants en 2012. On observe même une augmentation des IVG de plus de 14% en Valais, 26% dans le canton de Neuchâtel, et plus de 10% en Suisse centrale, qui font office de mauvais élèves.
Choisir la Vie se préoccupe du fait que les IVG après le délai légal ne fassent toujours pas l’objet d’une réglementation précise et identique pour tous les cantons. En effet, il est inadmissible qu’environ 500 IVG par an soient pratiquées après douze semaines avec des motifs vagues et, pour la moitié, en l’absence de tout motif.

Choisir la Vie voudrait attirer l’attention tout particulièrement sur la situation difficile des adolescentes enceintes à qui il n’est proposé quasiment aucune autre alternative que l’avortement. En effet, le taux de 4,4 IVG pour 1’000 adolescentes (15-19 ans) qui est mis en avant par l’office fédéral de la statistique est trompeur. Il faut fouiller un peu plus loin dans les statistiques pour s’apercevoir qu’en 2011, le nombre des naissances vivantes pour les jeunes mères de moins de 20 ans était de 509, alors que pour la même tranche d’âge, les IVG s’élèvaient à 1’032. C’est-à-dire que sur 1’541 grossesses adolescentes, 67% se sont terminées par un avortement.

Enfin, Choisir la Vie est préoccupée par l’explosion de la pilule du lendemain, dont les ventes sont passées de 2’000 unités en 2002 à plus de 90’000 aujourd’hui. Choisir la Vie demande que des statistiques précises, par canton et par tranche d’âge, soit établies au sujet de cette pilule et que des mesures de prévention soient mise en oeuvre afin que la pilule abortive ne soit pas utilisée comme moyen de contraception.

Olivier Dehaudt, directeur de Choisir la Vie

Communiqué de presse Choisir la Vie