Avec les soi-disant avancées sociales des progressistes qui promeuvent les unions homosexuelles, la PMA pour toutes et la GPA, on a inversé les valeurs ancestrales de la filiation et imposé une contre-culture à la société. Mais on commence à voir apparaître de plus en plus les conséquences délétères de ces insultes faites à l’ordre naturel des choses.

Ainsi a‑t-on vu, en 2015, un homosexuel anglais de 27 ans faire faire un enfant au moyen de la GPA par sa propre mère ! Outre-Manche toujours, et la même année, un tribunal a retiré une fillette à sa mère pour la donner à un couple gay dont le donneur (non anonyme) de semence ayant servi à la PMA avait subitement décidé de reconnaître l’enfant. Aux États-Unis, des couples parfaitement fertiles recourent à la fécondation in vitro (FIV) dans des cliniques qui permettent, grâce au diagnostic préimplantatoire, de sélectionner les embryons afin de choisir le sexe de leur bébé ! Et puis, on se souviendra encore de l’affaire Jessica Allen qui avait loué son ventre à un couple de Chinois et qui avait accouché de jumeaux dont un n’avait pas les yeux bridés car la mère porteuse avait poursuivi les rapports (autorisés par la GPA) avec son mari. Or, pour l’état civil, les enfants étaient légalement ceux des Chinois d’où procès en tromperie, refus d’accepter l’enfant aux traits blancs et demande de dommages et intérêts. Bienvenue dans le meilleur des mondes !

Dernièrement, c’est au Québec qu’une lesbienne a entrepris de contester sa maternité devant les tribunaux : elle souhaite « désavouer l’enfant né de sa compagne pendant leur union », estimant être seulement « la conjointe d’une épouse qui a eu un enfant pendant le mariage ». Ce qui, au passage, prouve que l’amour homosexuel n’est pas plus profond contrairement à ce que le lobby LGBT voudrait nous faire croire. Fin de l’aparté. Voici donc l’histoire de ce couple improbable.

Marie, 48 ans, déjà mère de deux enfants et Ève, 24 ans, se sont rencontrées en 2010 puis mariées très rapidement. En 2012 elles se séparaient déjà ! Mais voilà, durant leur courte union, Ève avait très vite souhaité entamer une grossesse en raison d’une endométriose récemment diagnostiquée. Marie n’y était pas favorable. Cependant, Ève mena son projet à terme et l’enfant né d’une PMA (procréation amicale assistée) – un « ami de longue date » avait servi de donneur (sans être le père déclaré) – fut automatiquement considéré, par l’état civil très progressiste de Justin Trudeau, comme ayant deux mères. Nonobstant, en 2019, Marie qui ne souhaite plus participer à l’éducation et l’entretien d’un enfant qu’elle n’avait pas souhaité, entame « des démarches en désaveu » cherchant à « faire déclarer qu’elle n’est pas la mère de l’enfant né de sa conjointe ». Hélas pour elle, les deux femmes ayant été mariées, la loi québécoise prévoit « un délai de prescription d’un an maximum au-delà duquel ce sont les agissements parentaux, c’est-à-dire l’implication du parent avant et après la naissance, qui priment ». Le juge refuse donc la démarche car Marie a assisté à la conception et aux rendez-vous médicaux, acheté les meubles pour le bébé et participé à la baby shower. Toutefois, si celle-ci reconnaît avoir « pris soin du bébé », elle estime « ne pas être la mère de l’enfant » et avoir toujours été « en désaccord avec le projet de maternité ».

La plaignante n’aura donc pas gain de cause car, selon Alain Roy, expert en droit familial à l’Université de Montréal, « le projet parental, c’est l’équivalent conceptuel du sang pour la procréation naturelle ». Dès lors, l’implication de Marie pendant et après la naissance constitue une preuve d’agissement parental. Notons en cela une certaine cohérence de la part du législateur qui a souhaité quand-même mettre quelques garde-fous aux caprices déjantés des homosexuels.

Voilà donc vers quelles sociétés ubuesques nous entraîne ce mouvement planétaire liant PMA, GPA, eugénisme et transhumanisme qui est en train de s’imposer à nous sans que nous ayons mot à dire. Porté par l’argument fallacieux mais inattaquable de l’« égalité des droits », ce mouvement pervers pose, au gré des affaires qui voient le jour, de plus en plus de questions philosophiques et morales. D’autant plus que cette absurde dérive favorise les pratiques douteuses des petits malins qui y ont vu l’opportunité d’un commerce juteux (aux États-Unis, une GPA se facture au minimum 130 000 euros !).

Source : www.nice-provence.info