Le 3 mars 2013 la majorité des cantons a rejeté l’article sur la famille et a donné un signal clair contre l’étatisation des enfants et contre une centralisation des compétences en politique familiale. Ce choix témoigne aussi de la volonté du peuple de préserver la responsabilité individuelle des familles et de respecter le modèle familial traditionnel.
Comme l’a expliqué le Conseiller national valaisan Oskar Freysinger à Futur CH, ce modèle familial est donc loin d’être démodé : « Présenter la famille comme n’étant ‘plus de mode’ reflète une méconnaissance profonde de la société humaine. La famille est l’acteur éducatif essentiel et fondamental d’une société harmonieuse. Les crèches ne peuvent que représenter une compensation où le tissu social et familial est détruit, mais en aucun cas servir de structure concurrente à la famille. »

Mais il ne faut pas pour autant relâcher l’attention, comme le remarque le Comité interpartis contre l’étatisation des enfants dans son Communiqué de presse. Car fin février s’est terminée la procédure de consultation concernant un autre projet d’encouragement de la Confédération. « Il s’agit d’une base constitutionnelle justifiant une loi fédérale sur la protection et l’encouragement des enfants et des jeunes. Biffé dans l’article sur la famille lors des débats parlementaires, ce projet revient par la petite porte dans le débat politique. Il vise une fois de plus à donner des compétences supplémentaires à la Confédération pour lui permettre de se mêler de la politique de la jeunesse menée par les cantons et les communes. »