En juillet 2014 35 jeunes et enfants avaient demandé à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) la cession immédiate de la campagne anti sida « Love life – no regrette rien ! » avec ses affiches et vidéos hyper-sexualisées. Après le refus de l’OFSP de traiter la demande, les 35 mineurs ont déposé le 15 septembre une plainte auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF) contre la décision de l’OFSP.
Le TAF examine en ce moment des mesures provisionnelles contre la campagne néfaste pour le développement sains des jeunes, et a imparti à l’OFSP un délai jusqu’au 29 septembre 2014 pour prendre position. En plus des mesures provisionnelles les plaignants exigent aussi une décision du TAF qui oblige l’OFSP de prendre position sur le contenu de leur demande du mois de juillet.

Une deuxième plainte, déposée auprès de l’Autorité de surveillance, à savoir le Département fédéral de l’intérieur (DFI), a pour but que celui-ci prendra position à la place de l’OFSP.

« Pour nous, l’OFSP a perdu toute crédibilité. Pour cette raison nous exigeons que le DFI s’occupe lui-même de cette campagne qui continue à heurter de manière massive les intérêts dignes de protections des enfants et des jeunes, » explique Dominik Lusser, porte-parole de Futur CH. « Les affiches ont disparu mais la campagne sur le Net continue. Nous voulons une décision de justice car si personne ne proteste, qu’est-ce qui viendra dans les prochaines années ? »