À Southampton, en Angleterre, neuf écoles ont participé à la pose d’implants contraceptifs hormonaux sous-cutanés: il s’agit de petites plaques placées dans la partie interne du bras, chez un certain nombre d’adolescentes de treize ans. Cette opération s’inscrivait dans le cadre d’une campagne lancée par le gouvernement depuis 2009 par le Solent NHS Trust, une sorte d’association communautaire de services de premiers soins de la ville de Southampton, contre les grossesses enregistrées chez les teenagers; cette campagne a été réalisée dans le plus grand secret, et les parents des adolescentes concernées ne viennent de se rendre compte de cet état de fait que maintenant. D’après un porte-parole de Solent NHS le projet sanitaire respecte toutes les normes, il est mis en place par un personnel spécialement formé et il assure aux mineures qui se rendent dans les services de santé sexuelle « une haute évaluation des risques » (!). Pour de nombreux parents la surprise a été grande de découvrir les marques de la petite intervention chirurgicale pratiquée sur les filles, sans qu’ils n’en soient informés ; il semble en effet qu’il suffisait aux jeunes adolescentes de remplir un questionnaire médical pour se faire implanter le contraceptif. Le député laborist Alan Whitehead, originaire de Southampton, a été chargé de faire toute la lumière sur cette affaire, dans la mesure où « ces implants contraceptifs requièrent une opération chirurgicale qui devrait se dérouler dans des conditions adéquates. Je ne suis pas certain que les services offerts actuellement assurent ce niveau requis, et c’est exactement ce que je souhaite découvrir », a déclaré le député (dans le quotidien « Avvenire » du 7 février 2012).
Cet épisode invite à réfléchir non seulement sur la dérive morale de notre société qui pousse les jeunes a avoir des relations sexuelles à un âge précoce, – et de manière désordonnée, ignorant complètement toutes les règles -; mais aussi et surtout à réfléchir sur le processus d’appropriation de nos enfants entrepris par les Institutions, qui tentent de se substituer à l’autorité parentale dans le but d’imposer par la force et la tromperie la perversion et l’immoralité. Les programmes d’éducation sexuelle qui font partie de l’enseignement dans les écoles de nombreux pays européens rentrent dans cette même catégorie: de véritables lavages de cerveau appliqués loin du contrôle des parents et mis en place comme des compléments d’éducation anodins. C’est là le visage actuel de la société relativiste qui s’approche de son but: conduire l’humanité à une totale dégradation morale. (A. D. M.)

Source: Correspondence Européenne 247/05