On sait que la ville de Zurich, comme bien d’autres en Suisse, est un biotope favorable à la gauche. Elle y est à l’aise et n’hésite pas à mettre ses théories en pratique.

Ainsi, dans une newsletter adressée aux parents d’enfants de moins de cinq ans, le service de puériculture municipal prétend attirer l’attention des destinataires sur « l’éducation sensible à la dimension de genre ». La NZZ rapporte qu’il est ainsi recommandé de ne plus utiliser les termes « mère » ou « père » eu égard au caractère genré que ces vocables présentent. Il faut privilégier une approche neutre comme « parent de Rahel » ou « personne qui s’occupe de Rahel ».

Ainsi, on évite toute discrimination dans la mesure où la maman de Rahel peut être son papa et le papa peut être non-genré. Utiliser un terme lié à la féminité ou la masculinité est discriminatoire envers les non-binaires. Mais ce n’est pas tout. Il est également conseillé aux parents de « mettre de côté leur propre empreinte sexuelle et les goûts qui en découle pour l’enfant. » Pour parfaire le tout, la fréquentation de familles recomposées, arc-en-ciel et monoparentales est souhaitée.

Si on va plus loin dans la logique, il faudrait aussi éviter que l’enfant désigne ses parents avec des mots comme papa et maman, ça pourrait lui donner l’impression que l’humanité est essentiellement constituée d’hommes et de femmes. Avec parent 1 et parent 2, on règle le problème mais cela pose une nouvelle question. Quel sexe est 1, quel sexe est 2. On le voit, le sujet est complexe.

Pour la gauche, le genre est insupportable. Il fait fi de toutes les minorités sexuelles, de toutes les nouvelles trouvailles proposées par celles et ceux qui sont en indécision sexuelle, qui cherchent à attirer l’attention sur leur cas et expliquer en quoi la société les discrimine. Il faut tuer le genre, le remplacer par la confusion.

Source : www.lesobservateurs.ch