Dans différents cantons suisses, les associations musulmanes demandent que leurs communautés religieuses soit mises sur un pied d’égalité avec les églises chrétiennes. Voulons-nous cela ?

Par A. Abdelmajide

Dans différents cantons suisses, les associations musulmanes demandent que leurs communautés religieuses soit mises sur un pied d’égalité avec les églises chrétiennes. Dans le canton de Vaud, par exemple, l’Union Vaudoise des Associations Musulmanes a entamé la procédure en vue d’une reconnaissance de droit public. Or, les autorités cantonales ne veulent pas s’impliquer dans le contenu du Coran et des livres sacrés de l’islam. En conséquence, elles ne prennent pas en compte ce fait fondamental : l’islam n’est pas une religion selon le sens qu’on donne à ce terme en Occident.

En effet, l’islam ne se limite pas au rapport de l’homme à Dieu, mais instaure des prescriptions qui régissent le vivre ensemble en général. En fait partie le credo Walaa wal Baraa qui stipule d’aimer en Allah les musulmans et de détester en Allah les mécréants. En découlent les discriminations envers les juifs, les chrétiens, les femmes, les enfants adoptifs ou les apostats. Elles sont formulées dans le Coran et les Hadiths de Mahomet et institutionnalisées dans les législations officielles des pays musulmans.

Ce qui est inquiétant, c’est qu’en Suisse, ces incitations à la haine font partie de certains prêches, ainsi par exemple l’interdiction faite aux musulmans d’assister aux fêtes des chrétiens considérés comme « ennemis de Dieu ». Et que penser de l’enseignement de la totalité du Coran en tant que Parole d’Allah, y compris les textes qui incitent à la violence contre les non-musulmans ? En voulant ignorer ces préceptes, nos autorités donnent à des associations musulmanes le droit d’en appeler à la discrimination, à la haine et à la violence, sous prétexte de liberté religieuse. Voulons-nous cela ?