Le canton de Bâle est le plus criminogène du pays : la proportion de délits commis par des demandeurs d’asile a augmenté de 38% en 1 an. « Nous avons des groupes de jeunes gens du Maghreb qui nous occupent beaucoup ».

Le canton de Bâle-Ville est frontalier avec la France et l’Allemagne. Cela signifie qu’il existe de nombreux points où quelqu’un peut fuir en traversant la frontière vers un pays voisin. Un expert a déclaré à SRF (Schweizer Radio und Fernsehen) que cela facilite la fuite après avoir commis un crime. La police de Bâle ne peut pas suivre les criminels à travers la frontière car elle n’a aucune compétence en France ou en Allemagne.

Selon la police de la ville, il y a beaucoup plus de demandeurs d’asile délinquants qu’auparavant. Les chiffres du ministère public confortent ce point de vue. Alors que les poursuites pénales contre les citoyens suisses et les résidents étrangers enregistrés ont diminué, la proportion de délits commis par des demandeurs d’asile a augmenté de 38%.

« Nous avons des groupes de jeunes gens du Maghreb qui nous occupent beaucoup », a déclaré à SRF une responsable de la police de Bâle. La porte-parole n’a pas tardé à souligner qu’elle ne voulait en aucun cas laisser entendre que tous les habitants du Maghreb étaient des criminels.

La police espère qu’un traitement accéléré des demandes d’asile sera utile. Le nouveau processus, qui identifie rapidement les demandes sans fondement, devrait permettre un renvoi plus rapide vers le pays d’origine du demandeur. Les nationalités présentant des taux élevés d’échec des demandes d’asile sont également associées à une augmentation des taux de criminalité, un phénomène qui, il est à espérer, pourra être maîtrisé par une identification plus rapide des demandes d’asile injustifiées et une éventuelle expulsion.

Source : www.lesobservateurs.ch