Dans son Hadith, le Prophète Mahomet parle ainsi : « Les femmes sont créées à partir d’une côte de l’homme, et la partie la plus tordue de la côte est sa partie supérieure. Si vous essayez de la redresser, elle se cassera, mais si vous la laissez telle quelle, elle restera tordue ».
Par A. Abdelmajide
Ce Hadith, parmi tant d’autres comme celui qui affirme que « la femme est déficiente en intelligence », ainsi que les nombreux versets du Coran, fixent la charia musulmane. Ils constituent les fondements sur lesquels se basent les législations des pays musulmans, qui institutionalisent les discriminations, non seulement envers la femme, mais aussi envers d’autres groupes sociaux ou minorités religieuses. L’exemple du Hadith que nous avons cité, montre que l’islam enseigne la nature intrinsèquement inférieure, pour ne pas dire mauvaise de la femme, qui ne peut prétendre à l’égalité.
On ignore souvent le statut que la femme occupait avant l’arrivée de l’islam. Dans le monde arabe qui s’étendait de la Syrie jusqu’au Yémen, en passant par le royaume nabatéen et sa prestigieuse capitale, la ville de Pétra, la femme bénéficiait d’un statut qui lui permettait d’occuper les plus hautes fonctions. On pourrait citer les reines dans ce royaume nabatéen. On peut également citer les reines Balkis et Zénobie, qui régnaient sur de puissants royaumes. À la naissance de l’islam, la riche commerçante Khadidja avait de nombreux employés, dont Mahomet lui-même qu’elle épousa après qu’il eut passé cinq années à son service. L’instauration de l’islam a constitué une régression certaine du statut de la femme arabe. Or, des institutions suisses comme la Commission Fédérale contre le Racisme, disent que l’islam a apporté une véritable libération de la femme. Vraiment ?