Les citoyens naissent libres et égaux en droit. C’est la règle. Mais en pratique, on se rend compte qu’il y a certaines exceptions. C’est notamment le cas pour les étudiants musulmans suivant leur cursus au sein de l’Université de Genève. Ceux-ci prient cinq fois par jour dans une cage d’escalier faute de salle de prière, local qu’ils réclament depuis des années.

La situation s’est aggravée depuis quelques temps à mesure que les fidèles font l’objet de vexations diverses, genre caricatures de Charlie Hebdo placardées aux murs, tapis de prière dérobés, toutes épreuves dont l’Uni Genève ne semble pas se préoccuper. Peut-être ces actes sont-ils le fait d’autres étudiants fatigués de voir que certains s’exonèrent des règles communes.

La loi sur la laïcité de l’Etat est claire, qui précise que toute activité de culte est interdite dans l’espace public. Mais une loi ne saurait arrêter le Croyant, surtout si elle a été élaborée par des mécréants. Du coup, même si de telles prières sont interdites, les fidèles continuent à les pratiquer. Au mépris de la loi.

Toute tolérance devient avec le temps un droit acquis.

Source : www.lesobservateurs.ch

 

Voir aussi le commentaire de notre collaborateur Amine Abdelmajide dans le magazine Futur CH 4/2022 qui paraîtra en juin.