L’Algérie soutient la construction des mosquées en France comme en Europe et y envoie chaque année 150 imams pour propager l’islam. Mais, en tant que pays musulman, l’Algérie ne reconnait pas le principe de réciprocité. Elle applique une législation très discriminatoire envers les cultes non musulmans et vient de fermer 13 églises.

Un commentaire de A. Abdelmajide

Le ministre algérien parle ainsi : « Aucune église n’a été fermée. Nous avons fermé des hangars, des écuries et des poulaillers destinés à l’élevage des poulets. » Ce mépris envers les chrétiens d’Algérie s’explique par le fait qu’ils sont algériens, c’est-à-dire considérés comme musulmans de naissance. Pour eux, choisir la religion chrétienne revient à apostasier, car ils ont quitté l’islam, la seule religion agréée par Allah. En plus, ils sont considérés comme des adeptes d’une religion polythéiste (Père, Fils et Saint Esprit), ce qui est considéré par le Coran comme un péché plus grave que le crime. En parlant de poulaillers, d’étables et d’écuries, le ministre algérien considère ces fidèles qui pratiquent leur culte dans les églises comme des animaux ou pire. En cela, il se conforme à l’enseignement coranique qui est prodigué durant la scolarité, du primaire jusqu’au secondaire. En effet, le Coran considère les chrétiens comme « pires que les bêtes ou les animaux » (Sourate 8 : 22 et 55 ; Sourate 7 : 179) et qualifie l’ensemble des non musulmans ainsi : « Ô vous (musulmans) croyants ! Les mécréants ne sont qu’impureté. » (Sourate 9 : 28). Ces versets font partie de l’enseignement obligatoire en Algérie, même pour les enfants chrétiens. Comment accepter que ces textes coraniques qui relèvent clairement du racisme, soient enseignés dans les écoles musulmanes et les mosquées en Suisse ?