Plus de 2’000 participants à la Marche pour la Vie qui s’est déroulée le 14 septembre à Zurich. Le rassemblement, organisé par une quinzaine d’associations, s’est déroulé dans un calme relatif, avec quelques perturbations dues aux mouvements extrémistes de gauche.
L’évêque auxiliaire de Zurich, Mgr Marian Eleganti, a participé à la manifestation. Il a qualifié l’interruption de grossesse de «mal qui nuit à long terme à la société». Selon lui, la solution des délais est l’une des raisons du vieillissement démographique en Occident. «Des millions d’enfants nous manquent», a-t-il déclaré dans son discours. A son avis, il faut également protéger les femmes du traumatisme qu’est l’interruption de grossesse: «Nous entendons les aider afin que l’avortement ne soit plus une option».

Devant le déni d’une société tout entière face au droit à la vie de l’être humain, l’objectif de la Marche est de proclamer que le premier de tous les droits est le droit à la vie, et d’interpeller le peuple suisse sur des questions fondamentales :
• Comment une démocratie peut-elle se bâtir durablement sans respecter le droit à la vie des générations futures?
• Les droits de la femme ne méritent-ils pas d’être fondés sur des valeurs plus belles que l’avortement, sachant que dans beaucoup de situations et de pays l’avortement sert à éliminer les filles.
• Comment construire une société accueillante, qui respecte le plus faible, la différence, sachant aussi accueillir la souffrance et l’entourer, tout en légitimant l’eugénisme des handicapés?
• Comment peut-on exiger des médecins d’aller à l’encontre de leur serment qui précise: “Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.”
• Est-ce dans l’intérêt des femmes qu’on oublie délibérément de les informer sur les conséquences de l’IVG sur leur santé – lien entre l’avortement et le cancer du sein (ABC – abortion breast cancer)?

L’avortement mérite un véritable débat de société, car l’avortement ne guérit pas, il tue 11’000 vies chaque année et il meurtrit autant de femmes. C’est trop!

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Olivier Dehaudt, directeur de “Choisir la vie”