Une jeune militante du groupe No Borders, qui travaillait dans un camp d’accueil pour clandestins à la frontière franco-italienne, s’est tue pendant un mois avant de se résoudre à porter plainte pour le viol dont elle a été victime. « Les autres m’avaient demandé de me taire », confie cette jeune femme pour expliquer son silence. Les autres activistes craignaient qu’une telle plainte ne ternisse le combat de l’association No Borders ainsi que l’image des clandestins eux-mêmes…
Un mois au service des clandestins
La jeune femme passait un mois au service des clandestins, dans la ville de Ponte San Ludovico à Vintimille, lorsque le drame est arrivé, un soir de fête. L’information est désormais relayée par d’importants journaux italiens comme La Stampa, Il Secolo XIX et le Corriere della Sera. C’était une samedi soir : la musique était trop forte pour que les membres de « No Borders » entendent les hurlements de leur collègue, bloquée et agressée dans les douches du camp par un groupe de clandestins Africains.
Les militants de “No Borders” voulaient taire le viol
La jeune femme de 30 ans affirme que ses collègues lui ont demandé de se taire. Certains de ses collègues affirment à l’inverse qu’elle aurait inventé l’histoire pour se venger des mauvaises relations entretenues avec certains d’entre eux. L’histoire est pourtant crédible : partout en Europe – notamment en Allemagne et en Grande-Bretagne –, les accusations de viol se multiplient contre les clandestins. Le 5 octobre, un Soudanais de 20 ans, Osman Suliman, paraissait devant un tribunal britannique après cinq mois de présence dans le pays : il était accusé de viol sur une jeune femme anglaise, le 26 septembre dernier. Le cas n’est pas isolé, mais les médias n’en parlent guère. Pourquoi ? Sans doute pour les mêmes raisons qui ont poussé No Borders à se taire : pour ne pas entacher l’idéologie immigrationniste.
http://reinformation.tv/militante-no-borders-violee-clandestins-contrainte-silence-romee-43675/
Béatrice Romée