Le Comité central de l’UDC a adopté le 17 avril 2015 à Fribourg le mot d’ordre du parti concernant l’article constitutionnel sur la procréation médicalement assistée et la technologie génétique dans le domaine humain (diagnostic préimplantatoire) qui sera soumis au souverain le 14 juin 2015. Le Comité central a décidé après d’une discussion intense par 36 voix contre 25 de recommander un non au diagnostic préimplantatoire.
L’article constitutionnel sur la procréation médicalement assistée a suscité une discussion animée. Après des exposés contradictoires de la conseillère nationale Nadja Pieren (pour) et du conseiller aux Etats Peter Föhn (contre), le Comité central est arrivé à la conclusion qu’une ouverture de la procréation médicalement assistée n’était acceptable que dans des limites étroites. Il faut en effet strictement s’opposer à une extension du diagnostic préimplantatoire en direction du “screening” ou conduisant à une distinction entre “vie précieuse” et “vie de moindre valeur”.

Une majorité claire du Comité central est d’avis que l’article constitutionnel proposé ne répond pas à cette exigence. Les possibilités ainsi ouvertes en matière de diagnostic préimplantatoire favorisent une évolution éthique et socio-politique de la société que l’UDC ne peut pas soutenir. D’autres ouvertures sont d’ores et déjà planifiées et techniquement possibles, par exemple concernant le don d’ovule, les “bébés-sauveurs” ou encore les “enfants design”.