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Nos thèmes actuels :

« Transhumanisme : deviendrons-nous semblables à Dieu ? » – Lucia Giorgioni
Quand avez-vous interviewé un chimpanzé pour la dernière fois ? Jamais ? Moi non plus. Mais imaginons une telle interview. En tant qu’employeur (maîtrisant la langue chimpanzé), vous demandez au chimpanzé ayant posé sa candidature : « Où vous voyez-vous dans cinq ans ? » Et le chimpanzé de répondre : « D’ici là, j’aurai optimisé la technologie dans ce bureau de telle manière qu’elle me permettra de mener des entretiens d’embauche à votre place en allemand, anglais et japonais ; parallèlement, je ferai des études de médecine à distance et je donnerai des cours particuliers d’algèbre à vos enfants. » Un peu déconcerté, vous prenez congé du singe en disant « Nous prendrons contact avec vous ! », tandis que le chef du personnel s’exclame, enthousiasmé : « Enfin un singe avec une vision ! »

« L’islam face à l’Etat constitutionnel » – Dr. Lukas Wick
Le récent effondrement du régime afghan et la reprise de pouvoir par les talibans, a été un choc pour maints politiciens, analystes et commentateurs. Après vingt ans d’effort considérable, ce pays ne semble pas vouloir entrer dans le moule de la démocratie libérale. L’Occident doit, une fois de plus, se rendre à l’évidence que le monde musulman fonctionne selon des règles qui lui sont propres, qui défient les schémas socio- économiques et qui échappent aux théories politiques minutieusement élaborées. Même si, de nos jours, la plupart des pays de tradition musulmane se fondent sur une constitution, les intentions de ces textes ne ressemblent que très peu aux valeurs politiques d’un Occident sécularisé.

« Droits et Devoirs » –Jacqueline Schwerzmann
Avant Mai 68 et son slogan « Il est interdit d’interdire », on philosophait entre ados sur ce qui était permis ou interdit. On avait le choix entre « Tout ce qui n’est pas permis est défendu » et « Tout ce qui n’est pas défendu est permis ». On avait vite compris que la 2ème option était de loin préférable : quelques interdictions à respecter ouvraient ensuite sur le champ illimité des « permis », alors que la liste des « permis » risquait toujours d’être incomplète et de se heurter rapidement au « défendu ».