Dans un article publié dans la Tribune de Genève s’interroge : « Bannir les Blancs des réunions, est-ce utile » ? Une surprenante question ô combien révélatrice du racisme anti-blanc qui peut exister dans notre pays ! Dans l’article, nous apprenons que la Suisse n’échappe pas à ce racisme anti-blanc que sont les « réunions en non-mixité » qui sévit aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France. Ainsi, la Tribune de Genève explique que : « Outrage collectif organisait en 2018 un festival au Théâtre de l’Usine, dont certains ateliers étaient «adressés exclusivement aux personnes qui subissent directement le racisme de manière structurelle», soit sans personnes blanches. »

Si l’Université de Genève semble avoir était épargnée jusqu’à présent par ces « réunions interdites aux blancs », la Tribune de Genève explique que « la Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant·e·x·s (CUAE) y serait très favorable », expliquant, entre autres, que « se réunir sans personnes blanches permet de se protéger des remarques, blagues ou réactions racistes », que les personnes blanches « ne subissent pas de racisme » et que « se réunir sans l’oppresseur permet ainsi de libérer une parole commune ». En d’autres termes, le blanc est raciste, le blanc est un oppresseur.

Source : www.lesobservateurs.ch

* Sous le sigle CUAE se cache la Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant.e.x.s, association faîtière et syndicat des étudiantes de l’Université de Genève, et leur porte-parole auprès des autorités universitaires et politiques. L’utilisation du féminin (étudiantes) est choisie pour des fins de lisibilité et inclut toutes les identités de genre.