Le référendum contre la révision de la loi sur les épidémies, votée par le parlement durant la dernière session, a été lancé mardi 9 octobre 2012. Plusieurs partis et organisations tels que l’Union démocratique fédérale (UDF), l’association Bürger für Bürger ou encore Human Life International organisent des collectes de signatures. Ces organisations soulignent entre autre que la nouvelle loi sur les épidémies créerait une base juridique supplémentaire pour introduire dans nos écoles une éducation sexuelle obligatoire sous le prétexte de la prévention des infections sexuellement transmissibles. Ainsi la nouvelle loi (article 19) autoriserait le Conseil fédéral d’« enjoindre aux institutions des domaines de l’éducation et de la santé de fournir des informations sur les risques liés aux maladies transmissibles et des conseils sur les moyens de les prévenir et de les combattre ». Selon l’article 5, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) serait responsable pour l’élaboration de « programmes nationaux visant à détecter, à surveiller, à prévenir et à combattre les maladies transmissibles ». Afin de comprendre comment l’OFSP interpréterait son rôle d’élaborateur de programmes nationaux, il suffit de consulter le document de stratégie « Programme national VIH et autres infections sexuellement transmissibles 2011–2017 (PNVI) » où l’office fédéral critique que « l’éducation sexuelle n’est ni légitimée au plan national ni inscrite obligatoirement dans les plans d’études de tous les cantons ». Le type d’éducation sexuelle que l’OFSP voudrait implanter au niveau national est défini dans le document de stratégie de la manière suivante : Elle « confère aux (jeunes) gens les connaissances de base et les capacités, les compétences et les valeurs dont ils ont besoin pour expérimenter leur sexualité au plan tant physique, que psychique et émotionnel. » Un argumentaire complet et des feuilles de signature pour le référendum peuvent être téléchargés sous
http://www.edu-schweiz.ch/cms/index.php?id=306