Jeudi à Trappes, dans le département des Yvelines (France), une patrouille de police a entrepris de contrôler une femme qui, sur la voie publique, dissimulait son visage et donc son identité sous un niqab. Le mari de cette femme a prétendu s’opposer à ce contrôle. Des coups ont été échangés. En vertu de quoi l’homme a été placé en garde à vue, et comparaîtra bientôt devant la justice. Un incident de rue, banal.
À la suite de cet incident, quelques centaines de jeunes gens, « hostiles », se sont rassemblés devant le commissariat de Trappes, le lendemain soir, après la rupture du jeûne du ramadan. Ils ont caillassé le bâtiment, affronté les CRS venus en renfort, incendié des poubelles. Les échauffourées, qui ont fait un blessé, transporté à l’hôpital, se sont prolongées tard dans la nuit.

Les policiers de Trappes n’avaient pourtant fait qu’appliquer la loi d’avril 2011 qui proscrit, sous peine d’amende, le port du voile « intégral »dans l’espace public. Cette loi, faut-il le rappeler, n’est nullement discriminatoire sur une base religieuse ou raciale, elle ne vise nullement les musulmans en tant que tels, elle ne remet nullement en question le droit des fidèles de Mahomet d’adhérer à la religion et de pratiquer le culte de leur choix.

Source : les observateurs – Le Figaro