Par maintes fois, nous avons soumis aux divers organismes musulmans et académiques nos questions sur les problèmes posés par l’islam. Ces institutions, à travers des publications, des articles dans la presse, des débats télévisés ou des conférences données dans des cadres universitaires, présentent une image lisse de l’islam « religion d’amour, de paix et de tolérance ».

Par A. Abdelmajide

Toute intervention qui réfute ce discours à sens unique, est réduite au silence. Il est impossible d’avoir un débat transparent qui porte sur les interrogations suscitées par l’islam. Ces questions sont liées en premier lieu à l’incitation à la haine et à la violence dans les textes sacrés de l’islam, en particulier le Coran et les Hadiths. À chaque attentat terroriste, les responsables musulmans condamnent l’acte, mais évitent de condamner les versets du Coran et les Hadiths du Prophète Mahomet, qui donnent une légitimité à cet acte.

Un autre domaine concerne les lois discriminatoires, parfois à caractère raciste, qui sont institutionnalisées par l’islam, visant de nombreux groupes tels que les citoyens suisses doubles nationaux, les femmes, les mères célibataires, les enfants adoptifs et les minorités religieuses. Tous sont directement victimes de ces lois contraires à la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Nous sommes atterrés par ce silence. Il ne s’agit pourtant pas de questions abstraites de théologie ou de croyance, mais de faits objectifs, tels que le terrorisme et les discriminations. Nous devons faire preuve de solidarité envers les millions de victimes frappées par l’exclusion ! Il est urgent de mener un débat constructif qui aboutit, ou au moins vise, une compréhension, voire un accord. A quand un dialogue digne de ce nom ?