Environ 65 000 personnes meurent chaque année en Suisse, la plupart en raison de maladies cardiovasculaires ou de cancers. Mais la troisième cause de mortalité n’apparaît jamais dans les statistiques officielles : l’avortement. Un tiers des décès dans notre pays sont dus à des maladies cardiovasculaires. En deuxième position vient le cancer, qui emporte chaque année environ 17 000 personnes. Si les plus de 10 000 avortements annuels étaient pris en compte, ils occuperaient la troisième place, mais la liste officielle des causes de décès ne les mentionne pas.

Le chiffre déjà élevé de l’Office fédéral de la statistique, qui fait état de plus de 10 000 IVG par année, ne tient même pas compte des avortements provoqués par la « pilule du lendemain » car seuls les ceux pratiqués par voie chirurgicale et ceux provoqués par la pilule abortive (RU-486) font l’objet d’une déclaration. Les causes de mortalité suivantes sont la démence, les maladies des voies respiratoires, les accidents, le diabète, le suicide, les maladies infectieuses et la cirrhose alcoolique.