Le Centre Suisse Islam et Société (CSIS) de l’Université de Fribourg a récemment lancé le projet qui vise à élargir le rôle social des organisations musulmanes. Il s’agit de promouvoir les organisations musulmanes pour qu’elles deviennent les interlocutrices privilégiées auprès de nos autorités et services publics.

Un commentaire de A. Abdelmajide

Les citoyens attachés au principe de laïcité sont interpellés par cette incursion du religieux dans les activités sociales. Ceci d’autant plus que le CSIS semble occulter les problèmes survenus ces derniers temps et qui mettent en cause les communautés musulmanes. A titre d’exemple on citera :

• Le bestseller Qatar Papers (Georges Malbrunot et Christian Chesnot, Michel Lafon, 2019), qui a créé une véritable onde de choc. On a pris conscience des sommes énormes que les richissimes fondations du Golfe consacrent au financement opaque des organisations musulmanes en Suisse.

• L’association suisse Vigilance Islam, qui ne cesse d’attirer l’attention de nos autorités sur la situation alarmante qui règne dans certains centres islamiques qui relayent les discriminations à caractère raciste et haineux prescrites par la Charia et le Coran.

• L’experte suisse de l’islam radical Saïda Keller-Messahli, qui ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les Frères musulmans qui ont transformé la Suisse en une plaque tournante de l’islamisme.

Ces lanceurs d’alerte ne reçoivent malheureusement aucune réponse. Ce silence ne fait qu’accroitre l’inquiétude dans notre pays. Est-il légitime d’encourager les organisations musulmanes à jouer un rôle important dans le domaine social, alors que leur enseignement contredit en tous points les valeurs d’égalité et de fraternité sur lesquelles s’est construit notre pays ?