En Occident, on affirme que l’islam est multiple, marqué par une diversité de traditions et de cultures. Et pour donner l’image d’un islam modéré, on affirme que seule une minorité d’extrémistes reste attachée aux préceptes du Coran et de la Sunna. Ces affirmations sont contredites par la réalité.
Amine Abdelmajide
On ne citera que l’opposition d’Al Azhar face à l’abrogation en Tunisie des discriminations envers les femmes, les manifestations monstres pour l’exécution d’Asia Bibi ou la stratégie des 57 pays musulmans pour l’islam en Occident. (1)
Pour cette immense majorité, l’islam est basé sur le Coran et la Sunna de Mahomet qui forment une doctrine unique et cohérente. Cette doctrine se traduit par l’application de la Charia, loi divine révélée pour l’éternité. La Sunna signifie la règle établie par Allah et son Prophète, et non pas la tradition, dans la sens qu’on donne à ce terme en Occident. Les 57 pays précisent : « Il faudra distinguer entre l’Islam vrai, authentique, fondé sur ses deux sources principales, le Saint Coran et la Sunna du Prophète, et les traditions et coutumes locales, sociétales, qui sont imputées à l’Islam par erreur (2)» .
Pour la plupart des organisations représentatives de l’islam, comme pour les fidèles ou les théologiens, l’islam doit se conformer aux préceptes du Coran et les appliquer dans toute leur rigueur, à l’exemple du Prophète qui représente le modèle parfait pour tous les musulmans. Cette réalité contredit le discours officiel en Occident qui cherche à nous convaincre que l’islam est compatible avec la démocratie.
1 www.isesco.org.ma
2 Idem.