Futur CH s’étonne que les plus hauts responsables du Centre Suisse Islam et Société (CSIS) participent à la conférence « Etre musulman-e en Suisse » aux côtés de Mostafa Brahami, un membre important du Front Islamique du Salut (FIS) :
Brahami avait pour projet officiel d’instaurer un Etat islamique en Algérie, et de lancer le djihad si les autorités s’opposaient à cet Etat islamique que la majorité du peuple algérien a soutenu aux élections de janvier 1991. La guerre du djihad avait duré plus de dix et a causé la mort de 200.000 personnes. Il avait été élu en tant que député du FIS à Alger. Il était un proche des dirigeants du FIS : Abassi Madani, Ali Belhadj et Mohamed Saïd. On rappellera que Mohamed Saïd est au mort au combat dans le maquis où il a pris la direction des Groupes Islamiques Armés (GIA) qui ont organisé de nombreux attentats sanglants et des massacres collectifs. Brahami s’est réfugié en Suisse, et il a continué depuis ce pays à militer avec les représentants du FIS à l’étranger (Mourad Dhina, Ahmed Zaoui etc. …). On rappellera que les crimes commis par les Groupes Islamiques Armés, n’ont rien à envier aux crimes de DAESH.
Brahami n’est jamais revenu sur les principes de l’islam politique, de la charia intégrale et du djihad qui étaient les fondements du programme politique de son parti, le FIS. Toute cette réalité fait partie de l’actualité sur ce qui est appelé “la décennie noire en Algérie” et est entièrement accessible sur Internet et YouTube : www.youtube.com
Pour rappel : lors de sa création, le CSIS était présenté par les responsables politiques en Suisse, comme un organisme universitaire neutre, qui devait expliquer aux citoyens l’islam, son histoire et ses préceptes, en toute objectivité. Le CSIS avait justifié sa création par un travail scientifique destiné à faire connaître l’islam. Il parait très étonnant que ces responsables soutiennent le financement de l’Union Vaudoise des Associations Musulmanes (UVAM) et donnent une légitimité à Mostafa Brahami, en présentant une conférence à ses côtés. Le CSIS, en donnant une légitimité à Mostafa Brahami, montre qu’il ne condamne pas l’islam politique, le djihad et la violence pour conquérir le pouvoir et instaurer la Charia.
Sous couvert de lutte contre la radicalisation l’UVAM, l’Université de Fribourg et le CSIS islamisent la Suisse en toute tranquillité, sans que le monde politique intervienne. Il s’agit pourtant de problèmes politiques ! Nos autorités vont-elles enfin se réveiller ?
Le samedi 19 septembre de 18h00 à 20h30 au CCML