Il devient de plus en plus difficile de prétendre que l’islam est une religion de paix et d’amour. Ces expressions étaient employées par George W. Bush et Tony Blair pour prévenir tout amalgame entre l’islam violent qu’ils combattaient et le « véritable islam » que tout le monde doit respecter. Mais la réalité rattrape très vite les médias.
« Au risque de choquer – disait Anne-Marie Delcambre – il faut avoir le courage de dire que l’intégrisme n’est pas la maladie de l’islam. Il est l’intégralité de l’islam ». C’est un point qu’il est très difficile à faire admettre.

Les Occidentaux, même sans religion, considèrent qu’une religion ne peut que prêcher l’amour, la tolérance et la paix sociale. Cependant il y a un monde de différence entre l’image qu’on se fait de l’islam en Europe et l’islam réel. Cette erreur est entretenue dans l’esprit de beaucoup d’Européens par les médias et le démenti verbal offert par les musulmans eux-mêmes. Il reste que l’islam est une idéologie violente.

Ceci est démontré par son livre fondateur, par sa législation oppressive et discriminatoire, de même que par l’histoire de son expansion. Le coran compte des dizaines de versets qui sont des appels à la guerre, à la violence et au meurtre : « Combattez les infidèles jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition, et que le culte soit rendu à Dieu en sa totalité » (s.8, v.39), « O Prophète ! Combats les incrédules ; sois dur envers eux. Leur refuge sera la Géhenne : quelle détestable fin ! » (s.66, v.9), « Tuez-les partout où vous les trouverez. Chassez-les de là où ils vous auront chassés. Il vous est permis de les tuer. Telle sera la rétribution des infidèles » (s.2, v.191), « S’ils apostasient, appréhendez-les et tuez-les partout où que vous les trouviez. Ne choisissez parmi eux ni ami ni auxiliaire » (s.4, v.89), « Une fois passés les mois sacrés, tuez les incroyants où que vous les trouviez. Prenez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades » (s.9, v.5), « Lorsque vous rencontrez des infidèles, eh bien ! tuez-les au point d’en faire un grand carnage, et serrez fort les entraves des captifs » (s.47, v.4), etc.

On prétend que ces versets datent d’une période où l’islam était sur la défensive (période mecquoise) et qu’ils ne sont donc plus justifiés. Ces arguments sont sans valeur. Si la valeur de ces versets était purement liée aux circonstances, ils auraient été abandonnés depuis les origines, c’est-à-dire depuis la période médinoise où d’opprimé, l’islam est devenu oppresseur.

L’histoire donne malheureusement une abondante démonstration du contraire. L’expansion de l’islam s’est faite dans la violence (et non par la mission qui est un concept inexistant dans l’islam) et par l’oppression.

Il est impossible de prétendre que la violence est une déviance de l’islam quand elle a été systématiquement pratiquée depuis les origines de son histoire jusqu’aujourd’hui et, plus encore, que le fondateur de l’islam, le « beau modèle » (s.33, v.21), était lui-même un homme violent et un criminel.

Il s’ensuit que le bon musulman n’est pas un homme tolérant, doux, pacifique et occidentalisé, mais il est lui-même habité du désir d’imposer l’islam par la force et la violence. Celui que le monde occidental appelle un “bon musulman” est en réalité considéré comme un traître par l’islam lui-même.

Lorsque les militants de l’EIIL imposent la charia aux populations qu’ils soumettent, même quand celles-ci ne sont pas musulmanes, ils ne font que pratiquer un islam intégral tel qu’il doit l’être depuis les origines. Il n’y a là rien de choquant pour un vrai musulman.

La condamnation encourue par les chrétiens de Syrie ou de Mossoul de se convertir, de payer l’impôt ou de mourir, toute barbare qu’elle soit, est pratiquée dans l’islam depuis son expansion et fondée sur le coran : « Tuez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et son Apôtre ont interdit, et quiconque ne pratique pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils aient payé le tribut (jizya) de leurs mains et qu’ils soient humiliés en étant frappés et insultés » (s. 9, v. 29).

Ainsi le statut de dhimmis imposés aux chrétiens et aux juifs, qui révolte la sensibilité occidentale, est perçu dans l’islam comme un effet de la mansuétude des musulmans vis-à-vis des incroyants qui, en toute justice, ne méritent rien d’autre que la mort. Des femmes sont violées et réduites en esclavage, des hommes sont pendus et des enfants décapités par les jihadistes en Irak et en Syrie. C’est l’application pure et simple des instructions coraniques. « Vous les combattrez ou bien ils se convertiront à l’islam » (s. 48, v. 16).

Beaucoup de musulmans vivant en Europe désavoueront ces pratiques et proclameront haut et fort qu’elles n’ont rien à voir avec l’islam. Ce sont des mauvais musulmans ? Pas forcément. Les musulmans sont aussi autorisés à mentir quand il s’agit de défendre ou de propager l’islam. C’est la taqqyia fondée sur le fameux verset: « Que les croyants

[les musulmans] ne prennent point pour alliés des infidèles [les non musulmans] plutôt que des croyants. Ceux qui le feraient ne doivent rien espérer de la part d’Allah, à moins que vous n’ayez à craindre quelque chose de leur côté » (s. 3, v. 28).

Muhammad ibn Jarir at-Tabari (décédé en 923), auteur d’un commentaire classique du Coran qui fait autorité, explique ce verset de la manière suivante : « Si vous [les musulmans] vous trouvez sous leur [les non-musulmans] autorité et que vous craignez pour vous, comportez-vous loyalement avec eux en paroles tout en gardant en vous de l’animosité contre eux… [sachez que] Allah a interdit aux croyants l’amitié ou l’intimité avec les infidèles plutôt qu’avec d’autres croyants – sauf quand les infidèles sont placés au-dessus d’eux [en termes d’autorité]. Si c’était le cas, qu’ils agissent amicalement envers eux tout en préservant leur religion ».

Ainsi donc il est vain d’essayer d’obtenir de chefs religieux mahométans qu’ils désavouent publiquement les massacres de militants de l’EIIL. Ces propos n’ont aucune valeur aux yeux des musulmans qui sourient de la naïveté occidentale. Les musulmans n’ont pas, comme les Occidentaux, le respect de la parole donnée. Une parole donnée à un « infidèle » n’a aucune valeur.

On voit par là combien le monde occidental est désarmé face à l’islam car les musulmans n’ont pas la même conception de la loyauté, de l’honneur, de la charité, de la justice ou de la personne humaine. Toutes ces notions existent bien dans l’islam mais sont toujours subordonnées à la religion de sorte qu’il n’y a aucune obligation envers les « infidèles ».

http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2014/09/19/islam-qui-sont-les-veritables-musulmans/