En France, pendant que les Catholique protestent pacifiquement contre le spectacle blasphématoire du metteur en scène Castellucci, les musulmans se déchaînent violemment contre la satire de Mahomet publiée dans le journal “Charlie Hebdo”. Des vitrines brisées, un immeuble pris comme cible avec des cocktails molotov : un attentat incendiaire a détruit le siège du journal satirique français, dans le XXème arrondissement à Paris : comme l’a indiqué BFM TV, les deux tiers des locaux auraient été détruits et le site du journal a subi une attaque informatique.
L’incendie a éclaté à une heure du matin le 2 novembre 2011 et a par la suite été complètement éteint. Le journal devait sortir comme numéro spécial – avec en couverture le prophète Mahomet qui promet « 100 coups de fouet si vous n’êtes pas morts de rire » – intitulé : Charia Hebdo, consacré au Printemps Arabe, après l’annonce par le Conseil national de transition lybien de vouloir adopter la Shari’a comme fondement principal du nouveau système, à l’issue des élections en Tunisie qui ont été remportées par le parti islamique Ennhadha.
Le directeur du journal, connu sous le nom de “Charb”, est convaincu du lien qui existe entre l’attentat et le numéro spécial, au vu des menaces et des insultes que le journal a reçu sur Facebook et Twitter. L’éditeur repousse les accuses proférées contre son journal de vouloir provoquer les musulmans : « Nous faisons notre travail comme d’habitude, sauf que nous avons mis Mahomet en couverture, et ça c’est un fait assez rare ». En réalité, nous savons bien que la règle de ce journal est de s’en prendre aux religions mais de loin, la cible principal reste la religion catholique, inoffensive, car tout au plus elle s’adressera à un tribunal qui, au nom de la “démocratie”, admettra le “droit au blasphème”.
(Correspondence européenne 243/04)