En date du 27 novembre, les Valaisans ont accepté à 76,55 % des votants la loi sur les soins palliatifs et l’encadrement de la pratique de l’assistance au suicide en institution.

Un commentaire de Monika von Sury, Coordination Futur CH

Il est vrai qu’aujourd’hui, beaucoup considèrent que mettre fin intentionnellement à la vie d’une personne incurable et qui souffre épouvantablement, constitue un progrès de civilisation. Or tel n’est pas l’avis de la fondation Futur CH : nous dénonçons la banalisation du meurtre caché par l’euphémisme du suicide assisté. Nous dénonçons les activités de promotion des organisations d’aide au suicide qui occultent volontairement l’option absolument prioritaire de la prévention. Nous dénonçons le fait que les personnes âgées soient ce nouveau groupe-cible. Nous dénonçons le fait qu’une loi force les maisons de retraite à accepter que les suicides assistés puissent se faire dans leurs murs. Et qu’en est-il des convictions éthiques ou religieuses des directions d’établissements ?

Un suicide reste un suicide, même s’il est commis avec l’aide de tiers. Futur CH s’oppose catégoriquement à cette culture de la mort qui – que ce soit en début, au milieu ou en fin de vie – veut s’emparer de notre société !