La tension continue de monter autour d’une école maternelle à Rocklin dans une banlieue de Sacramento en Californie où un garçon de cinq ans a fait sa « transition » pour devenir une « fille » en juin dernier.

Par Jeanne Smits

Les enfants de la classe se sont vu infliger une leçon « transgenre » qui selon certains parents les a « traumatisés » – sans que ces parents ne puissent d’ailleurs obtenir du corps enseignant de détails sur le cours dispensé sans préavis. Et dans un nouvel épisode de ce triste feuilleton, une fillette de l’école primaire vient d’être envoyée chez le directeur en vue d’être sanctionnée pour avoir interpellé l’enfant transgenre de son nom de garçon en récréation.

L’affaire a provoqué la colère des parents de Rocklin Academy Gateway qui sont venus en masse à la réunion du conseil de direction de l’école, lundi dernier, pour se plaindre de ce qu’il n’aient pas été avertis du changement de sexe de l’enfant ni du cours d’endoctrinement qui a accompagné l’événement.

Des parents en colère

Ce cours, ils n’en ont été avertis qu’une semaine après qu’il eut été donné, sans être informés toutefois du fait qu’un garçon avait « transitionné » comme on dit aujourd’hui aux Etats-Unis, se voyant simplement notifier que « deux livres avaient été lus ».

Réaction de la maîtresse, Kaelin Swaney : « Je suis tellement fière de mes élèves. Je n’ai jamais eu l’intention de leur faire du mal mais de les aider dans une situation difficile », a-t-elle déclaré lors de la réunion de lundi selon la presse. Elle est pleinement soutenue par la direction de l’école qui refuse elle aussi de donner des détails sur le cours dispensé.

Les responsables du conseil n’ont donc répondu à aucune question lors de la réunion de lundi, se contentant de dire aux parents de poser des questions à leurs propres enfants – des enfants de cinq ans, rappelons-le. Ils soutiennent aujourd’hui que la version des parents ne correspond pas à la réalité. Mais dans un courriel circulaire envoyé à tous les parents mardi derniers, le surveillant général de l’école a indiqué qu’aucune « cérémonie de transition n’a été organisée », mais que « la transition de genre de l’élève s’est produite la veille de la lecture du livre ». On comprend que les parents restent toujours furieux.

Un garçon de cinq ans change de genre

Dans un témoignage rapporté par LifeSiteNews, un parent atteste qu’un tiers de la classe, soit sept élèves, ont raconté que la maîtresse avait lu un livre en début de journée, et un autre à la fin : I am Jazz et The Red Crayon, deux livres favorables au changement de genre destinés aux enfants de quatre à huit ans. Quelque part au milieu, « l’enfant s’est changé pour passer de vêtements de garçon à des vêtements de fille ».

« Tous les élèves savaient que l’enfant avait désormais un cerveau de fille dans un corps de garçon et qu’il avait un nouveau nom que tous les élèves devaient employer pour s’adresser à lui. En raison de cela, nous supposons qu’il y a eu une forme de présentation », précise ce témoignage de parents. Le lendemain, dernier jour des classes, lors de la cérémonie de passage au niveau supérieur, la maîtresse a présenté l’enfant « par son nom de fille », « et tous les élèves savaient qu’il était désormais une fille et qu’il fallait s’adresser à lui avec son nom de fille ».

Sanctions envisagées pour une camarade

 Les responsables de l’école contestent désormais la séquence des événements. Selon certains parents, cela crée une atmosphère de peur, chacun craignant des poursuites judiciaires, aussi bien du côté des parents que du côté de l’école. Les responsables de Rocklin Academy Gateway ont diffusé le 31 juillet un document affirmant qu’un enfant a « droit » à son auto-identification et que quiconque refuse délibérément d’utiliser ses pronoms préférés pourraient être considéré coupable de « harcèlement à raison de l’identité de genre ».

C’est ce qui explique qu’une enfant de six ans qui a innocemment interpellé la « fillette » transgenre en employant son nom de garçon qu’elle connaissait de l’année dernière soit aujourd’hui menacée de sanctions.

Dans la foulée de l’incident elle se vit signifier qu’elle devait employer le nouveau nom de l’enfant transgenre et utiliser des pronoms féminins à son propos, ce qu’elle accepta sans discuter. Mais une convocation chez le principal devait suivre pour déterminer si elle avait agi de manière « intentionnelle ».

Mercredi 23 août, les parents de la petite fille ont rencontré la principale qui a répété qu’elle doit s’adresser à cet enfant biologiquement mâle en utilisant son nom de fille. Sans surprise, la petite élève a été « troublée » par l’affaire et par sa convocation chez le principal de l’école.

 

Source: Réinformation.tv