L’éducation sexuelle utilisée comme levier pour inculquer aux nouvelles générations une culture contraceptive et abortiste : ce qui était encore hier une évidence confirmée par les faits devient aujourd’hui à plus fortes raisons un aveu de faute de la part de ceux qui hier encore tramaient ce piège vil :Carol Everett, entre 1977 et 1983, dirigea une chaîne de quatre cliniques abortistes du Texas, aux Etats-Unis. Elle est responsable d’environ 35 000 avortements : un nombre impressionnant. Elle s’est repentie quelques années après et a abandonné un poste très lucratif. Au cours d’un évènement de bienfaisance qui a eu lieu après la Marche pour la Vie d’Ottawa, elle a rendu public son témoignage, immédiatement recueilli et diffusé par le site canadien LifeSiteNews.
Le docteur Everett a expliqué de quelle manière son travail était commissionné : plus il y avait d’avortements, plus elle gagnait d’argent. « Nous avions atteint l’objectif de pousser chaque fille de 13 à 18 ans à avorter entre trois et cinq fois ». Incroyable ! Mais un tel résultat n’est pas le fruit du hasard : il y avait en amont une stratégie précise, étudiée sur papier et dans le détail. Il fallait avant tout provoquer chez les jeunes le besoin : pour cela, on devait changer leur point de vue sur la sexualité, rogner leur sens naturel de la pudeur, les séparer de leurs parents et de leurs valeurs dès la crèche, leur enseignant ensuite ce qu’est un rapport sexuel et les actes impurs, les endoctrinant enfin explicitement pour les amener à voir dans l’avortement une solution possible, et même praticable, puis finalement inévitable.

Il suffisait de les exposer à “l’effet parapluie” : « qui prend la pilule pense être à l’abri de grossesses indésirées et est donc plus disposé à avoir des rapports sexuels – et avec davantage de fréquence – que celui qui ne la prend pas » rappelle le docteur Everett. Mais les abortistes – et le fait de le reconnaître est nouveau – distribuaient à dessein un certain type de pilule qu’ils savaient plus faillibles en terme d’efficacité. De cette façon, avec l’éducation sexuelle précédemment inculquée, face à une grossesse, il était simple, et quasiment naturel au personnel formé à cela de proposer à la jeune fille enceinte l’avortement comme unique “remède”: « Nous avons ainsi atteint notre objectif de 3 à 5 avortements chez les jeunes de 13-18 ans », précise-t-elle. Une mineure était carrément venue dans un des centres dirigés par Carol Everett pour avorter pour la neuvième fois !

« Quand le téléphone sonnait, nous étions prêts – se rappelle-t-elle –. Nous avions formé notre personnel de façon précise comme à un télémarketing capable de contrer toute objection. Ils vendaient l’avortement au téléphone ». D’où l’appel affligé de Carol Everett à veiller à ce que l’on enseigne à nos enfants dans les écoles : « Je vous encourage à aller dans les bibliothèques et les écoles pour vérifier quels sont les textes utilisés pour l’éducation sexuelle » . Si vous ne le faites pas, c’est exposer les nouvelles générations à de trop graves dangers…

http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2014/06/30/canada-la-confession-dune-ex-abortiste/