Selon la newsletter actuelle de « La Marche Pour la Vie » française, la marche à Paris du 19 janvier prochain mettra à l’honneur l’Espagne et saluera le courage de son gouvernement qui ne craint pas de secouer l’omerta qui règne sur les questions de droit à la vie des enfants à naitre.
Pour expliquer la loi espagnole avant-gardiste, des personnalités au cœur de l’élaboration de ce projet seront présentes à La Marche Pour la Vie :

– Luis Peral, sénateur du Parti Populaire, cheville ouvrière de ce projet de loi
– Benigno Blanco, ancien secrétaire d’Etat sous Aznar, président du Forum espagnol de la famille

La première loi qui reflète l’opinion majoritaire des citoyens européens

En Espagne, le projet de loi du ministre de la justice Alberto Ruiz Gallardón présenté fin décembre 2013, va être soumis prochainement au parlement. Cette loi, promesse électorale de Mariano Rajoy, n’autorise l’avortement qu’en cas de viol ou si la santé physique ou psychique de la mère est menacée. Ainsi les avortements de complaisance et la plupart des avortements eugéniques ne seront plus possibles. L’enjeu de cette future loi est de répondre « du droit des êtres humains qui ont été conçus et qui ne sont pas encore nés.» Alberto Ruiz Gallardón.

Ce courant avant-gardiste dans le respect de la vie humaine souffle en Europe. Le 10 décembre dernier, le Parlement Européen a rejeté le rapport sur la santé et les droits sexuels et génésiques de la députée portugaise Edite Estrela, pour se prononcer sur la compétence des Etats membres sur ces sujets. D’autre part Alberto Ruiz Gallardón, a annoncé qu’il se rendrait à Bruxelles en février pour expliquer son projet de loi « Nous avons fait la première loi qui reflète l’opinion majoritaire des citoyens européens, (…) et je suis convaincu que cette initiative aura des prolongements dans les Parlements d’autres pays européens. »

La Suisse votera le 9 février 2014

La Suisse votera le 9 février sur l’initiative populaire «Financer l’avortement est une affaire privée» ! Vue le vent pro-vie qui souffle partout en Europe, le moment semble favorable à ce projet qui veut poser une marque contre la normalité de l’avortement.

Beaucoup de citoyennes et de citoyens ignorent qu’ils cofinancent des avortements par le biais de leurs primes d’assurance-maladie. Pourtant, les avortements ne sont pas une maladie. Cette initiative populaire demande donc que le financement des avortements soit radié de la liste des prestations de l’assurance obligatoire. Cela profite à tous:

1. La liberté de l’individu est renforcée:
personne ne doit être tenu de financer avec ses primes les avortements d’autrui. La possibilité d’avorter n’est pas remise en cause par cette initiative populaire.

2. L’assurance-maladie obligatoire est déchargée de prestations discutables: les avortements ne relèvent pas des prestations de base de notre assurance-maladie.

3. Les droits des parents sont renforcés:
grâce à cette initiative, les adolescentes de moins de 16 ans ne peuvent plus être poussées à un avortement à l’insu de leurs parents.

4. Enfin, cette initiative apporte une contribution positive à la baisse des primes de l’assurance-maladie obligatoire.

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