Afin de rappeler les principes en vigueur autour des questions religieuses, le département de l’instruction publique, de la culture et du sport (DIP) de Genève a distribué en août 2016 à tous ses collaborateurs, une brochure de référence faisant le point sur les principes de la laïcité à l’école. Selon Anne Emery-Torracinta, conseillère d’Etat en charge du DIP, le respect d’une laïcité bien comprise dans le cadre scolaire serait le meilleur garant d’un vivre-ensemble harmonieux dans une société multiculturelle.

Mais si on prend en considération les caricatures illustrant la brochure, et tout spécialement celle de Jésus sur la croix, on se pose la question, comment l’Etat de Genève veut-il sensibiliser à la neutralité religieuse de l’école et à un vivre-ensemble paisible, alors qu’il ne montre aucun respect pour la foi chrétienne ? La caricature en question blesse profondément les sentiments religieux des citoyens chrétiens.

Selon la nouvelle brochure, la laïcité, comprise comme la neutralité religieuse de l’Etat, serait un instrument au service de trois buts : l’égalité devant la loi et le refus des discriminations; l’autonomie personnelle et la liberté de conscience et de croyance; la paix civile et religieuse ainsi que la cohésion sociale. En exposant le dogme central de la foi chrétienne à la dérision, l’Etat de Genève contredit clairement ses propres principes. Ainsi l’état perd sa crédibilité de neutralité religieuse.

On a l’impression que la laïcité genevoise est en train de basculer vers un sécularisme totalitaire qui méprise la religion et ne respecte pas la liberté de croyance et de conscience des citoyens. Une partie du contenu de la brochure également vise clairement dans ce sens. Bien que depuis des années un véritable endoctrinement moral est pratiqué dans le cadre de l’éducation sexuelle à l’école (idéologie du genre), aucune dispense de ces cours n’est accordée pour motifs religieux.

Futur CH encourage les citoyens de Genève de protester contre ce nouveau type de laïcité à tendance totalitaire en écrivant à Anne Emery-Torracinta (PS), conseillère d’Etat en charge du DIP : infodip@etat.ge.ch