Une mère américaine de 33 ans de l’Etat de Washington, Kaeley Triller, qui sait pour l’avoir subi ce que signifie un viol, s’est retrouvée licenciée de son poste de directrice de la communication chez YMCA (les auberges de jeunesse) pour avoir critiqué les « lois toilettes » en faveur des transgenres. Elle avait seulement fait remarquer à son employeur que les nouvelles règles obligeant à laisser entrer les hommes dans les toilettes et douches des femmes en fonction de leur « identité de genre » était la porte ouverte à la multiplication des viols et des abus sexuels.

Kaeley Triller, abusée sexuellement durant son enfance, a refusé d’assurer la communication en faveur des nouvelles règles. Il lui avait en effet été demandé de travailler sur un programme visant à faire accepter dans les différentes auberges de jeunesse l’accès aux toilettes des femmes à tous les hommes se considérant transgenres. Pour la première fois, elle a donc parlé de son traumatisme personnel à son directeur, espérant lui faire comprendre la gravité de ses raisons. Réponse : « Tu sais, Kaeley, à chaque fois que je ressens ce que tu ressens en ce moment, je m’efforce de me persuader que j’ai l’esprit étroit. » Rien à faire : avec ou sans elle, la règle serait mise en œuvre. En désespoir de cause, Kaeley a fini par dire son malaise dans un message sur son blog, tôt repris par The Federalist. La sanction tomba, implacable : une semaine plus tard, elle était licenciée.

Les droits transgenres bafouent l’intimité des femmes

Nul mieux qu’elle ne sait pourtant à quoi on expose les jeunes filles en laissant les hommes pénétrer dans leurs vestiaires. Abusée par un voisin tout au long de l’enfance, elle avait dû subir les moqueries de cet agresseur sous les douches. Elle sait parfaitement le traumatisme causé par le viol.

Travaillant dans des auberges de jeunesse du YMCA avant d’y devenir responsable de la communication, elle s’est toujours montrée, comme elle dit, « hyper-vigilante » quant à l’accès aux commodités, n’hésitant pas à vérifier les registres des agresseurs sexuels. Cela lui avait permis de démasquer plusieurs violeurs connus qui s’y étaient introduits. Pour avoir assisté des parents d’enfants violés et connaître parfaitement – dans sa chair – les stratégies des agresseurs, elle a tout fait pour mettre en garde contre les conséquences de l’application du programme transgenre. Edictée par la pseudo Commission des Droits de l’Homme qui regroupe cinq bureaucrates non élus, la nouvelle règle de l’Etat de Washington s’applique désormais à sept millions de personnes contraintes d’accepter que des hommes disant présenter des troubles d’identité sexuelle fréquentent les toilettes de leur choix.

Les lois toilettes exposent aux abus sexuels

Kaeley Triller n’a pu que le constater : il n’est même pas permis de demander à l’Etat de Washington la moindre clarification quant à cette nouvelle « loi ». Elle rejoint désormais « Just Want Privacy » (« On veut seulement l’intimité »), une organisation créée par des citoyens pour combattre cette législation aberrante qui favorise le viol. Une pétition en cours a déjà recueilli plus de 150.000 signatures. Lorsqu’elle en aura rassemblé 246.000, la remise en cause du règlement devra être soumise au vote. La jeune mère – et c’est intéressant – note des similitudes entre la stratégie LGBT pour obtenir toujours plus de droits, y compris au mépris de l’intimité du corps d’autrui, et celle employée par son agresseur qui versait des larmes en lui disant « tu ne m’aimes plus » si elle ne se conformait pas à ses demandes.

http://reinformation.tv/lois-toilettes-victime-abus-sexuels-transgenre-washington-neuville-57326-2/