Alliance VITA dénonce le passage en force de la loi bioéthique programmé à partir du 27 juillet au mépris du travail parlementaire.

Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA :

« La programmation, la toute dernière semaine de juillet, du projet de loi bioéthique à l’Assemblée nationale est d’une folle indécence. Le Président de la République trahit les Français, en renonçant à sa promesse d’un débat serein. Il a laissé, en plein remaniement, les manettes de ce débat aux députés les plus transgressifs de sa majorité, dans la logique de sa nomination de Jean-Louis Touraine comme rapporteur du projet de loi.

Résultat, après avoir jeté aux orties les contributions qu’il avait sollicitées au cours des états généraux et des auditions à l’Elysée, il a laissé voter, dans une commission spéciale désertée par ses ministres, de nouvelles dispositions jusqu’alors bloquées par son gouvernement. Comment peut-il en même temps contenter une micro niche électorale au mépris de l’intérêt des plus fragiles et réclamer l’unité de la nation pour aborder une crise sanitaire et économique sans précédent ? »

Les députés ont abouti, en commission spéciale, à un texte comportant de graves transgressions éthiques, votant la dissolution de la maternité par la technique de la FIV à deux mères (ROPA), le tri accru des embryons visant l’exclusion des personnes trisomiques (DPI-A), en plus de la légalisation d’une PMA sans père détournant la médecine et l’argent de la sécurité sociale, et de la création d’embryons chimères homme animal et d’embryons humains transgéniques.

Arrêtons de faire n’importe quoi ! Alliance VITA demande au premier ministre de reporter ce débat et, en tout état de cause, au gouvernement de résister aux quelques députés qui agissent en lobbyistes masqués derrière leur écharpe parlementaire.