Aujourd’hui, il est difficile d’apprendre ce qu’est l’islam. Au lendemain du 23 octobre, la France s’est réveillée sonnée après l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire mort pour avoir voulu débattre de la liberté d’expression avec ses élèves. Après le dégoût et la colère, l’émotion fait place aux premiers questionnements. Comment aborder la question des religions et de la liberté d’expression dans un contexte où ce qui touche à l’islam est devenu fort délicat ?

La question sera débattue lors du colloque « Islam en classe », organisé par le Centre suisse islam et société (CSIS) de l’Université de Fribourg les 6 et 7 novembre 2020. Le débat portera sur des questions tournant autour de l’éducation : Comment le thème de la religion devrait-il être abordé à l’école ? Quel espace l’école peut-elle donner aux besoins religieux des élèves ?

Parmi les invités, Yahya Pallavicini, président et imam de la Communauté religieuse islamique italienne, intellectuel reconnu de l’islam en Europe. L’imam plaide pour un enseignement plus ouvert des questions religieuses à l’école et insiste : « Le seul débat admis par l’islam est intellectuel et ne peut en aucun cas dégénérer dans la violence. »

Vraiment ? S’il est vrai que la grande majorité des musulmans en Suisse sont paisibles et parfaitement intégrés dans notre société, on ne peut pas dire la même chose des sources de l’islam, dont notamment le Coran, qui renferme une foule de versets d’une violence inouïe. Voulons-nous enfin prendre la peine de lire nous-même le Coran ? Sinon, consultez les publications de Futur CH sur ce sujet, parmi lesquelles l’excellente brochure d’Amine Abdelmajide intitulée « Les préceptes de l’islam sont-ils compatibles avec nos lois ? » à commander par T : 021 624 97 07 ou par : www.futur-ch.ch/contact/

Source : www.24heures.ch avec plus d’infos sur le colloque à Fribourg et sur l’imam Yahya Pallavicini.