Comme le relate Le Figaro, le président français François Hollande s’est insurgé, le 18 septembre 2012, lors de sa visite des nouveaux espaces du Louvre dédiés aux arts arabo-andalous, mamelouks, ottomans et persans, contre « le fanatisme qui se réclame de l’islam ». Entouré par des représentants de la religion musulmane et des mécènes du monde islamique François Hollande a dit que « l’honneur des civilisations islamiques » était « d’être plus anciennes, plus vivantes et plus tolérantes que certains de ceux qui prétendent abusivement aujourd’hui parler en leur nom » et que la religion musulmane était « l’exact contraire de l’obscurantisme qui anéantit les principes et détruit les valeurs de l’islam en portant la violence et la haine.»
Alors qu’un film anti-islam réalisé aux États-Unis provoque depuis plusieurs jours une vague d’indignation et de violences anti-Occident dans le monde musulman, et qu’à deux pas du Louvre, entre 200 et 250 personnes avaient pris part le 15 septembre à une manifestation illégale ciblant l’ambassade américaine, François Hollande a soutenu que «les meilleures armes pour lutter contre le fanatisme qui se réclame de l’islam se trouvent dans l’islam lui-même». Il en a tenu pour preuve les 3000 objets d’art islamique au Louvre.

Le nouvel équipement du musée a coûté 100 millions d’euros. Il n’a été financé qu’à 57% par la France. Une grande partie des coûts a été prise en charge par des mécènes arabes tel que le prince saoudien al-Walid ben Talal (17 millions €) ou le roi Mohammed VI du Maroc (15 millions €).