Communiqué de presse de Choisir La Vie France concernant le 25e anniversaire de la convention Européenne des droits de l’enfant:

À l’heure où la France, comme de nombreux autres pays, s’apprête à commémorer, lors de la Journée Internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre prochain, le 25e anniversaire de la Convention Internationale des droits de l’enfant, Choisir la Vie entend réaffirmer le principe fondamental du droit à la Vie de l’enfant à naître.

Choisir la vie entend également dénoncer les nouvelles atteintes à ce droit orchestrées par notre gouvernement.

En effet, la délégation aux droits des femmes, présidée par Mme Catherine Coutelle, déposera le 20 novembre une proposition de résolution « visant à réaffirmer un droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse ».

Cette proposition de résolution sera votée le 26 novembre à l’Assemblée nationale, jour anniversaire de l’ouverture des débats de la loi Veil. Elle manifeste la volonté toujours plus pressante du gouvernement d’assurer la promotion de l’avortement et de bafouer le premier droit de l’enfant qui est le droit inhérent à la vie, pour affirmer la primauté de la liberté de la femme sur celle de l’enfant.

Cette résolution n’est en effet, probablement que la première étape d’une série d’autres déjà annoncées telles que :

– la suppression du délai de réflexion de 7 jours, préalable jusque-là indispensable à tout recours à une IVG,
– la suppression de la clause de conscience en matière d’IVG, développement de l’activité d’IVG au sein des établissements de santé et imposition de cette activité à tous les établissements disposant d’un service de gynécologie,
– la promotion de l’avortement et de la contraception au travers d’un plan national.

Choisir la Vie entend rappeler les termes de la Convention Internationale des droits de l’enfant de 1989 : « ayant à l’esprit que, comme indiqué dans la Déclaration des droits de l’enfant, « l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance »… « Les Etats parties reconnaissent que tout enfant a un droit inhérent à la vie. (art. 6) »