La Suède et les joies du multiculturalisme… une saga dont le volume augmente chaque jour. Dans le pays au taux de criminalité le plus élevé d’Europe du Nord, les langues se sont déliées et la chape de plomb du politiquement correct qui entourait les problèmes liés à l’afflux d’étrangers non-Européens est enfin levée. Ainsi, face à la multiplication des mariages consanguins, le gouvernement a lancé une commission d’enquête et entend revoir ses règles en matière d’unions entre membres d’une même famille.

Les Suédois les avaient oubliés depuis plusieurs décennies, mais ils sont revenus en force, proportionnellement à l’arrivée de populations immigrées : les mariages entre cousins. Tel est le résultat d’une enquête qui a contraint le gouvernement de Stockholm à devoir se pencher sur une problématique qui ne se posait pas au sein de la société suédoise. Le but est clairement de lutter contre les mariages forcés ou arrangés, contractés sur le territoire national ou à l’étranger. En effet, selon l’Office suédois des migrations, les mariages consanguins ​se produisent principalement au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Égypte, en Afghanistan et en Syrie et cela concernerait plusieurs centaines de femmes issues de l’immigration résidentes en Suède, souvent à peine sorties de l’adolescence. Rappelons en outre, qu’en cas de procréation, le taux de maladies génétiques potentielles de l’enfant double lors d’une union entre parents consanguins, et lorsqu’une population a connu de nombreux mariages entre cousins, le risque augmente exponentiellement.

La Suède a pris acte de cette « nouveauté » importée sur son sol et entend interdire les mariages consanguins d’ici 2026. Pendant ce temps, la « campagne de la petite-cuillère » lancée par la mairie de Göteborg en 2018, pour venir en aide aux jeunes-filles enlevées de fait par leur famille et contraintes à un mariage forcé dans leur pays d’origine est toujours d’actualité. Il s’agit d’un message informationnel qui leur conseille de cacher une cuillère dans leurs sous-vêtements afin de faire sonner le détecteur de métal de l’aéroport pour alerter le personnel de sécurité. Une astuce qui aura peut-être sauvé quelques vies mais qui n’est que l’énième pansement appliqué sur la plaie béante du multiculturalisme et qui met encore une fois en évidence le fossé qui sépare les cultures d’Europe des cultures misogynes d’importation. Un fossé culturel qui ressemble à s’y méprendre à une incompatibilité pure et simple.

Source : www.breizh-info.com