Les personnes nées musulmanes qui se convertissent au christianisme, sont désignées comme apostats dans l’islam. Leur choix représente un risque qui les oblige souvent à garder le silence.

Un commentaire de A. Abdelmajide

En Europe, on tend à penser que ce risque n’existe pas, car on ignore l’existence du Conseil Européen de la Fatwa (CEF). Les imams qui forment ce Conseil collaborent étroitement avec les instituts islamiques européennes qui enseignent, justifient et diffusent les fatwas émises par le CEF. Concernant les fatwas sur la sanction de l’apostasie, le CEF stipule : « La peine de mort contre l’apostat relève des fonctions de l’État et du gouvernement islamique. La mise à mort de l’apostat vise à protéger la religion et la société de sa corruption, et ne constitue pas une confiscation des libertés, du fait que son agissement constitue une violation du droit d’autrui. Or, les intérêts de l’État et de la société sont supérieurs au droit de l’individu. »

Comme nous l’avons souvent dit, l’islam est une idéologie politique, parce qu’il ne se limite pas au spirituel, mais prescrit un ordre juridique reposant sur la foi musulmane qui engage tous les citoyens, qu’ils croient ou non à l’islam. Le droit musulman s’oppose à la liberté religieuse et incite ouvertement au meurtre. Ses préceptes sont enseignés dans les institutions islamiques en Europe et leurs imams sont invités en Suisse pour donner des conférences dans nos universités[1]. Quand nos autorités réaliseront-elles que l’islam est en contradiction avec nos lois et valeurs sur lesquelles notre pays est construit ?

[1] CSIS et FRISLAM invitent Mohamed Bajrafil.