Le monde musulman ne respecte pas la liberté de religion. Dans l’islam aussi bien sunnite que chiite, l’apostat est celui qui quitte l’islam. Le Coran punit sévèrement l’apostasie, comme le montre par exemple ce verset : « En vérité ils ont dit la parole de la mécréance et ils ont rejeté la foi après avoir été musulmans … S’ils se repentaient, ce serait mieux pour eux. Et s’ils tournent le dos, Allah les châtiera d’un douloureux châtiment, ici-bas et dans l’au-delà ; et ils n’auront sur terre ni allié ni secoureur. » (Sourate 9:74). Mahomet interprète et met en application ces versets qui lui sont révélés dans le Coran. Pour cela, il prononce la condamnation à mort de l’apostat dans les Hadiths :

  • « Celui (le musulman), qui quitte sa religion, tuez-le ! » (Bukhari, Livre 56, Hadith 226).
  • « Il est interdit de faire couler le sang d’un musulman, sauf dans trois cas : l’homicide volontaire, le fornicateur qui a déjà connu le mariage et l’apostat qui quitte l’islam et abandonne la Communauté musulmane. » (Bukhari, Livre 87, Hadith 17).

Les pays musulmans condamnent ceux qui quittent l’islam, en contradiction totale avec la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ils infligent des punitions qui vont de graves discriminations à connotation raciste jusqu’à la condamnation à mort, comme en Iran, Pakistan, Soudan ou Arabie saoudite. Tandis qu’en Occident ils pratiquent le prosélytisme et appellent à la conversion à l’islam, ils refusent la réciprocité dans leurs pays. Pouvons-nous accepter cela sans broncher ?

Auteur de ce commentaire : Amine Abdelmajide